Tréminis dans l’Histoire
Même si notre petit village n’est pas inscrit dans les livres d’histoire, nous disposons de plusieurs points de repère qui en jalonnent l’existence depuis les temps les plus anciens.
Les informations les plus anciennes remontent au Mésolithique (8000/6000 ans av. J.C.) avec l’existence d’un important site de taille de silex à proximité du Col de la Croix, à environ 1500 m d’altitude.
On connaît ensuite l’existence d’un prieuré dédié à St Pierre au X° siècle, puis, au XIII°-XIV°, celle d’un monastère probablement sur la colline de Châtelet.
Au XII°, c’est la famille Bérenger de Morges qui possède les terres de Tréminis ainsi qu’une partie du Trièves. On sait ainsi qu’en 1165, Tréminis et d’autres possessions de la famille seront données à l’église de Die, ce qui débouchera sur des querelles qui dureront une partie du Moyen Âge.
Comme l’indiquent les noms des hameaux, à Tréminis se trouvaient plusieurs “châteaux” ou maisons fortes. Combien ? Où se situaient-ils ? Rien de très précis. A la fin du XIII°, on connaît l’existence d’un “château” à Château Bas, d’un à l’Eglise, d’un autre sur la colline de Châtelet. Sont aussi mentionnés un château à Château Méa et un au Serre. Il disparaîtront tous entre le XVI° et le début du XIX°. Aujourd’hui presqu’aucune trace ne subsiste.
Comme dans une bonne partie de la région, au XVI°, la Réforme connaît un succès certain. 50% de la population de Tréminis est protestante. Un premier temple fut construit qui sera détruit après la révocation de l’édit de Nantes (1685)
Le temple de Château Bas :
(cliquer sur la photo)
Les protestants s’étaient principalement établis à Château Bas.
Vers 1630, une épidémie de peste dévaste le Trièves. C’est alors qu’est construite la chapelle du Serre dédiée à St Roch.
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Les catholiques vivaient au Serre et au hameau de l’Eglise.
Lors de la Révolution, les archives furent brûlées ainsi que les bancs et les meubles de l’église, les croix détruites.
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Verres de la verrerie de Tréminis
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Le XIX° siècle, Château Bas vit l’apparition d’une verrerie qui utilisait de grandes quantités de bois.
Elle brûla en 1825 et le feu, en se propageant, causa la destruction d’une partie du hameau. Reconstruite, malgré les réserves de la municipalité qui s’inquiétait de la dévastation des forêts, elle fut à nouveau détruite par un incendie en 1833 et cessa son activité.
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Au début du XX°, ce furent l’installation des scieries (on en comptait alors une dizaine) et l’exploitation éphémère d’une carrière de pierre lithgographique située au col de la Croix.
La première guerre mondiale, fut,comme dans tous les villages de France, une période particulièrement difficile. L’exode rural commencé au début du siècle s’accentua et la population ne cessa de décroître pendant près d’un siècle.
En 1943, le site de Tréminis abrita deux camps de maquis qui furent attaqués et anéantis par l’armée allemande le 19 octobre.
Plaquette du sentier de la résistance