Précisions présentation générale

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Situation

Située au pied du Grand Ferrand, Tréminis est une commune de 180 habitants, les Tréminisous, entourée par les montagnes (Grand Ferrand, Ménil, Aup). Dans le bassin supérieur de l’Ebron, au pied des escarpements du Grand Ferrand (2759 m), Tréminis disperse ses quatre hameaux

Château-Bas, Château-Méa, l’Eglise et le Serre – entre 850 et 1000 mètres d’altitude au coeur d’un massif forestier de 3500 hectares ce qui l’a fait surnommer : la perle du Trièves dans son écrin de verdure. Telle une forteresse, son accès se fait par la route de Lalley, en contournant le Ménil à l’est, ou par le nord en passant par le col de Mens, route très sinueuse qui est une étape systématique du Rallye du Trièves. C’est la commune la plus au sud du département de l’Isère.

Activités

La commune a de tout temps orienté principalement son activité vers l’agriculture (élevage) et la forêt (exploitation, sciage). Très boisée, rurale, isolée et peu peuplée, Tréminis a pourtant la chance de bénéficier de tout le « confort moderne ». La commune dispose en effet d’une école, d’une agence postale, d’une épicerie, de gîtes d’étapes, chambres et tables d’hôtes, d’un foyer de ski de fond, de trois parcours de randonnée insolites — sur le thème de la Résistance, du croquis et de la lutte contre l’érosion — et d’un alpage communal. Des exploitations agricoles, une scierie importante, la scierie Barthalay et quelques artisans complètent le tableau. L’équipe municipale mise sur le développement économique pour maintenir un niveau de population suffisant. Une designer Elena Almaric et un artisan glacier Sylvain Truffet ont été ainsi accueillis dans un bâtiment communal mis à disposition,. La mairie a financé la rénovation d’un four à pain, avec l’aide du Conseil général, pour installer une boulangerie (Guillaume Chabot et Lionel Alborghetti). Cela dynamise l’économie locale et fait vivre plusieurs familles d’actifs. Seule ombre au tableau, les rudes mois d’hiver où les 2/3 des maisons du village sont fermées. La population s’est stabilisée. Le prochain défi, serait de transformer certaines résidences secondaires en résidences principales et de faire venir des familles avec de jeunes enfants pour maintenir l’école.

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CAMAS

Dimanche 12 juin à 11h30, à Tréminis, un véritable retour dans notre passé !
A Tréminis, les membres du Comité des fêtes attendaient l’arrivée des véhicules anciens de l’association CAMAS (Club Amateur Mécaniques anciennes et Sportives) de la Motte d’Aveillans pour une halte apéritive lors de leur circuit en direction de La Mure
. A 11h30, les 30 véhicules anciens ont fait une entrée remarquée au hameau de l’Eglise, au son des fameux klaxons d’antan et des grondements des pots d’échappement plongeant les spectateurs dans leurs souvenirs d’enfance. Tous sont allés admirer la superbe américaine Hot road red fire customisée, la Peugeot 203 bicolore, la noire Simca Aronde, la Peugeot 405 décapotable, la Ford mustang vert prairie, le Facel Véga 2 de 1962, les Coccinelles VW bleues, les Subarru grise et bleue, la magnifique Morgan décapotable gris métallisé, les Mercedes 220, la Renault 12 Gordini bleue à la célèbre ligne blanche, la DS 23 beige métallisée, les 4 Chevaux Renault, la Porsche 911, la BMW spider, la Renault 5TS, l’Opel GTL, les Renault Alpine A310 bleu métallisé, etc…garées sur la place de la mairie. Les grands parents ont montré fièrement à leurs petits enfants leur première voiture soit la 203, soit la 2CV, soit la 4 CV. Les pilotes et co-pilotes ont bien apprécié l’accueil chaleureux de cet apéritif offert par le Comité des fêtes. Puis la colonne bariolée et sympathique des voitures anciennes est partie en vrombissant de plus belle, applaudie par les tréminisous. Voir le diaporama

La seigneurerie

La seigneurie est la propriété de la famille de Bérenger. Elle est située à l’écart de deux axes de communication de Corps et du col de Lus. Par conséquent, on n’y trouve peu de commerçants traditionnellement attachés aux axes routiers . Elle confie la fonction judiciaire de capitaine-châtelain à la famille Jouguet issue de la paroisse, depuis la fin du XVIe siècle. Cette famille tisse des liens avec la petite noblesse d’Eschaffin, de Cornu et les notables (Mousnier, Achard) du Trièves et du Vercors. Peu avant la Révolution, elle finit par posséder un fief. Elle va ensuite s’établir dans la haute bourgeoisie de Grenoble.

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Travaux SEDI place de la mairie

Finalement, en réunion de chantier  l’entreprise CITEOS et le chef de chantier nous ont assuré que  les départementales  et la route du cimetière ne seront pas coupées et un alternat sera mis en place pendant les travaux.

Seul le chemin des Touches sera coupé un ou deux jours en raison de son étroitesse. Les riverains seront prévenus 48 h à l’avance. Le soir et les weekends la circulation sera rétablie

Nous ferons en sorte que la circulation ne soit pas trop perturbée. Les travaux doivent durer jusqu’en fin octobre avec un arrêt en Août.

La ferme du haut trièves

Robin Hervé et Cauchard Jacques
Château Méa 38710 Tréminis
Téléphone : 04 76 34 74 28 Mail : herve.robin4@wanadoo.fr Volailles, charcuterie de volailles, escargots. Vente à la ferme du Haut Trièves de Tréminis et à Voreppe à la ferme des saveurs. Marché de la Villeneuve à Grenoble le mercredi. Marché de Vif le vendredi. Marché de Hoche à Grenoble le samedi matin. Marchés de Gresse et de Mens l’été. Toute l’année : Magasin ouvert le -mardi de 15h à 17h -jeudi de 10h à 12h et de 15h à 17h -samedi de 10h à 12h.

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Le maquis de Tréminis

L’histoire des maquis de Tréminis et son tragique démantèlement le 19 octobre 1943
Un « Camp protestant », un mini camp, était installé au dessus de la Sagne de Château Bas, en août 43 dans une baraque de bûcherons, presque sans armes, en attendant mieux ! Le camp du « Pied de la Vallée » dont la finalité aurait été, selon certaines sources, de former des cadres du maquis, s’était créé à partir du mois de juin.
Les baraques étaient construites plus haut, à 1350 m d’altitude au lieu-dit « Le Nid ».
L’effectif du camp s’établissait entre trente et quarante hommes dont la majeure partie étaient très jeunes, entre 17 et 25 ans et venaient d’horizons très divers. Mal armés, ils disposaient toutefois d’une certaine autonomie financière. A la ferme de Sauvanière, madame Bard mettait son pétrin et son four à disposition pour la fabrication du pain. Quant au ravitaillement, il semble ne jamais avoir posé de problème, et le maquis n’a jamais vécu en « parasite » au détriment du village.
Le 19 octobre 1943, c’est une trahison qui a mené les maquis de Tréminis à leur perte. Guidées par Meusard, les colonnes allemandes attaquent à l’aube. Pour encercler le camp du « Pied de la vallée », elles arrivent à la fois par cette route et de l’autre côté, par Lus le Croix Haute et La Jarjatte. Au petit matin, le bruit des camions réveille les habitants du village. Le garde forestier, Jean Marie Tref est arrêté et sommé de conduire l’assaillant au camp. En bon connaisseur de la forêt, il prendra de multiples détours. Les maquisards sont surpris et tout s’effondre en quelques minutes. La première victime, Jean Amigoni, blessé, se traîne sur un chemin, non loin d’ici. Il sera rattrapé et achevé d’une balle dans la tête. René Pinguet, Jacques Casanova, André Coutelier, Pisolino et René Perrochon sont arrêtés. Parmi les habitants : Mme Bard dans sa ferme de Sauvanière, Robert et René Barthalais, André Girard et Jean Giraud sont aussi arrêtés. Daniel Girard essuie des coups de feu mais parvient à s’échapper. Le camp protestant s’effondre à son tour. Sont faits prisonniers, René Lescoute, Joseph Laroche, George Siguier et Yves Fabre. Pierre Lortic et Bertrand Deluze étaient absents ce jour-là. A Grenoble, seront arrêtés Francis Lagardère et André Girard-Clot. Le bilan est lourd : un mort et seize arrestations. Les autres maquisards réussissent à s’enfuir guidés par Jean Robin qui connaît bien la montagne. Certains d’entre eux poursuivront le combat à Malleval en janvier 44 ou en Savoie ou dans le Vercors en juillet 44….
Les camps se sont établis et ont vécu une existence éphémère en grande partie grâce à l’appui actif ou, au moins à leur acceptation de la part de la population locale. Les risques étaient énormes, ils ont été assumés.
Aujourd’hui, 70 ans après, nous devons rendre hommage à ceux qui, au plus profond de la nuit, se sont levés pour dire non, il est de notre devoir de redire sans cesse que la liberté nécessite un combat permanent et que ce qui s’est passé il y a 70 ans peut parfaitement se reproduire aujourd’hui, là bas ou ici et l’actualité récente ne fait que le confirmer. Ne lâchons pas la garde, que chacun à sa façon, à son niveau transmette et passe le témoin aux générations suivantes.

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Menil

Le Ménil (Altitude : 1594 m)

Caractéristiques de la randonnée :
But : Le Ménil alt. : 1594 m Distance : Environ 12 km
Dénivelé positif : 770 Mètres Horaires 4 à 5 heures

En ces belles journées ensoleillées, enfin je l’espère, l’ascension du Ménil permet de randonner sous le couvert d’une végétation dense, sauf vers le sommet.

De plus, une bande d’irréductibles tréminisous s’était donné rendez-vous un dimanche de juin pour nettoyer un chemin qui mène à celui-ci, donc aucune raison de ne pas parcourir le Ménil.

itineraire-menil

L’itinéraire proposé est la version longue et décrit une jolie balade, mais il sera aisé de la raccourcir en laissant une voiture au col de Mens, ou de partir de la première épingle sur la route du col (Attention, le chemin carrossable qui part de cette épingle est tentant, mais il est strictement interdit à la circulation, sauf ayant droit).

Description de la randonnée :

-Du parking de la Mairie de Tréminis, empruntez le chemin qui mène au cimetière du hameau de l’église, et poursuivrez sur une large piste carrossable que l’on suit en longeant les champs et des bois.

- Au point 1, empruntez un sentier qui monte tranquillement en quelques lacets à travers des pins sylvestres. Traversez une large piste carrossable (on peut arriver ici au départ du premier lacet du col), et prendre le bon chemin (c’est à partir de là, que le chantier de Juin débuta).

– Au point N°2, le chemin se redresse en de petits lacets, il faut suivre le balisage (triangle bleu).

- Après quelques minutes, le chemin progresse tranquillement à travers les buis, les hêtres et les conifères de nos régions (sapins, pins).

– Au point N°3, on rejoint le sentier PDIPR qui monte au Ménil. Attention toutefois, les derniers mètres (Point N°4) comportent quelques passages plus délicats (Soyez attentif).

– Vous êtes au sommet du Ménil, un joli panorama sur le Trièves 360°.

- Pour la descente, retournez au Point N°3 et suivez le chemin PDIPR qui coupe quasiment le Ménil à la même altitude. Puis il descend pour rejoindre le Col de Mens (Point N°5).

– De là, un sentier vous ramènera tranquillement au parking.

 

la plume de l’oiseau

« La Plume de l’Oiseau »
Chambre d’hôtes et Table d’hôtes
Ouvert d’Avril à Octobre
Au sein d’un grand jardin arboré, face au Grand-Ferrand, je vous accueille dans ma maison.
Celle-ci est composée de 3 chambres spacieuses, de 2 à 3 personnes, avec sanitaires privatifs.
Le jardin est aménagé de façon à accueillir l’avifaune et la petite faune (Refuge LPO).
Je vous propose la Table d’hôte le soir. Les repas ainsi que les petits déjeuners sont préparés avec les produits du pays, les confitures « fait maison », une cuisine aux herbes sauvages et fleurs au printemps.

Herbaliste, formée à l’école ARH (Association pour le Renouveau de l’Herboristerie), je vous propose aussi des produits issus des plantes sauvages cueillies et transformées sur place : confection de sirops de fleurs, de tisanes, huiles de massage et baumes.

Valérie Salé
L’Eglise
38710 Tréminis
04 76 34 40 97
06 31 29 23 26
laplumedeloiseau@orange.fr
www.laplumedeloiseau.fr

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