Les exposants tiennent à remercier les personnes venues admirer aquarelles “créations confinées” des aquarellistes de la petite école de Tréminis et romans de la trilogie de Michel Rabatel dimanche 23 août.
C’est par un temps un peu frais mais dans une ambiance chaleureuse qu’Anne-Marie Fitoussi, maire mais aussi aquarelliste, a accueilli les visiteurs venus admirer les œuvres créées durant le confinement. « Merci d’être venus pour cette 2ème édition de qualité et réconfortante en cette année particulière marquée par la crise sanitaire qui montre la vivacité, l’enthousiasme et le talent des élèves, grâce aux conseils et à l’élan insufflé par notre chère professeure. » dit-elle.
Danièle Zanardi exposait aussi avec ses élèves et était très fière de montrer que malgré la crise sanitaire, ses élèves n’avaient pas oublié pinceaux et pigments pour créer leurs dernières aquarelles colorées variées, reflétant la personnalité de chacun selon les inspirations diverses. Danièle dit : « Je suis très fière que pendant ces mois difficiles, le cours du lundi a pu continuer de manière distancielle et avec un résultat inespéré. Merci à mes élèves assidus, l’exposition été 2020 « créations confinées » ne laisse pas indifférent et envoûte par sa fraîcheur, sa fantaisie et son authenticité. »
Michel Rabatel, écrivain triévois, a présenté le dernier tome de sa trilogie « les rives de la nuit » et pour le grand plaisir de ses lecteurs a dédicacé ses romans. Il parle de son envie d’écrire : « Le premier roman de cette trilogie, né dans les années 90 fit office d’exutoire à maintes interrogations sur le sens de l’Histoire humaine. Sous prétexte de science-fiction, c’était en fait un conte romantique répondant à un appel pour créer un monde idéal, au-delà de la médiocrité humaine, ses bassesses, ses routines, les murs qu’on s’acharne à construire. Dans le second tome, le héros de l’histoire qui a résolument choisi son camp se retrouve confronté, avec ceux qui forment désormais son clan, à la violence et l’appétit de puissance de la civilisation d’où il provient. Le dernier tome quant à lui aborde les grandes questions actuelles touchant la direction prise par la civilisation industrielle, la destruction des espaces naturels, l’impasse vers laquelle nous allons et s’interroge sur la notion de civilisation et d’humanité. »
Le vernissage fut riche en échange et chargé d’émotion, un sympathique moment d’amitié, de dialogue, de communication qui reflète bien l’ambiance des cours du lundi qui ont repris à l’atelier au grand plaisir de chacun où rire et travail sérieux se mêlent !
L’exposition est ouverte jusqu’au lundi 31 août de 15h à 19h. (masque obligatoire)