Hommage à Dominique Bernard, professeur de français assassiné, lundi 16 octobre 11h devant la mairie

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A Tréminis lundi 16 octobre à 11h, hommage émouvant au professeur de Français Dominique Bernard assassiné. 

Lundi 16 octobre à 11h , Anne-Marie Fitoussi, maire de Tréminis avait convié les habitants à rendre hommage à Dominique Bernard, professeur sauvagement assassiné par un terroriste islamiste dans l’enceinte de son lycée à Arras. Plus d’une trentaine de personnes très émues, élus et habitants de Tréminis et de Lalley avec la présence de Marie Pierre Drain maire de Lalley, les écoliers les plus grands de la classe unique du village et leur enseignante se sont recueillis devant l’école.  « Aucune cause ne peut justifier une telle atrocité ni une telle atteinte au respect de la vie. Trois ans jour pour jour  après la mort de Samuel Paty, l’École et ses professeurs sont de nouveau agressés, parce qu’ils incarnent la transmission et la permanence des principes qui fondent notre Nation. Nous  exprimons notre soutien à sa famille, à ses proches, aux trois autres victimes, et à ses collègues et ses élèves d’Arras et de la France entière. En assassinant Dominique Bernard, c’est à un art de vivre que l’on s’en prend. » a dit Anne-Marie Fitoussi en continuant par la lecture d’une lettre qu’un professeur avait écrit lors de la mort de Samuel Paty intitulée  « La France c’est un art de vivre » et qui se termine par « Ce jardin d’Eden que cultivaient Samuel Paty et Dominique Bernard, c’est ce jardin qu’il faut défendre avec toutes les forces d’un humanisme viril ! Avec courage et sans haine. » Les enfants ont présenté leurs dessins montrant des larmes, des visages tristes, ayant décrit leur  ressenti devant cet acte ignoble  et « insensé » comme l’a dit Shivani. Jacques Sénécat , Inspecteur de l’ Education Nationale en retraite, a pris la parole pour dire que les valeurs républicaines défendues à l’école sont supérieures à la tyrannie islamiste et qu’il est inconcevable que ce bastion de lumière ne soit pas protégé mais doit être soutenu. Une minute de silence solennelle puis l’émouvante chanson d’Hugues Auffray « Adieu monsieur le Professeur » a résonné sur la place où l’émotion et la peine des personnes présentes étaient bien visibles et poignantes.

(texte hommage à  Dominique Bernard)